Selon la gynécologue, je m’écoutais trop
Je n’aurais jamais pu accoucher naturellement du fait d’une malformation de mon col. Une simple IRM aurait pu éviter cela. Un examen qui m’a été refusé parce que je m’écoutais trop.
Les violences médicales perpétrées pendant le suivi d'une grossesse, le parcours PMA, l'accouchement ou le post-partum.
Les violences médicales perpétrées lors de rendez-vous ou chirurgies autour de la sphère gynécologique (suivi, endométriose, fibrome...)
Je n’aurais jamais pu accoucher naturellement du fait d’une malformation de mon col. Une simple IRM aurait pu éviter cela. Un examen qui m’a été refusé parce que je m’écoutais trop.
En 1991, une IVG où l’anesthésiste fut agressive et m’a dit, en me montrant, que les fœtus issus des IVG servaient à fabriquer des cosmétiques.
Après un an d’essai bébé infructueux , je suppliais mon gynécologue de ville de m’évaluer la réserve ovarienne d’autant que j’avais tous les symptômes de
Toujours très stressée pendant les examens, qui sont en plus douloureux car je souffre d’endométriose. La gyneco veut procéder au frottis mais j’ai mal. Je
Premier rendez-vous chez ce gynécologue. Je lui indique que je viens pour des douleurs invalidantes durant les règles. Je me déshabille puis m’installe sur le siège.
Lors d’un énième examen gynécologique, où mon gynéco n’arrive toujours pas à savoir d’où vient mes douleurs (je serais diagnostiqué 4 mois après cet événement)
Échographies anales répétées durant mon adolescence pour suspicion d’endometriose. J’ai longtemps été ambivalente si c’était des viol(ence)s vu que c’était un médecin. Ma mère me répondait que c’était normal et que c’était pour bien voir.
J’étais très jeune lors de mon premier accouchement (19 ans). L’équipe m’a bien signifié dès mon arrivée que c’était n’importe quoi, et que j’étais trop jeune pour prendre quelque décision que ce soit. L’équipe m’adressait à peine la parole.
Je suis ressortie du cabinet et me suis effondrée en larmes.
J’ai souffert de dyspareunie pendant des années avant de tomber enfin sur une psychologue qui m’a permis de traiter le trauma de cet examen.
Il a dit « mademoiselle à 20 ans vous êtes adulte alors pas de jérémiades on passe par voie vaginale allez ». Alors j’ai fait ce qu’il a dit parce que c’était un homme adulte et qu’il m’engueulait.
Je suis tombée sur la mauvaise sage-femme, connue pour faire accoucher les femmes le plus vite possible, sur le dos, les pieds dans les étriers, qui ne respecte pas le projet de naissance…
Elle m’examine. Sort son téléphone. Prend une photo de la zone concernée : mon sexe. Ses mots : « je sais que c’est pas glamour mais comme ça je vais pouvoir montrer la photo à ma supérieure ; on est débordés ».
Le poids estimé est surévalué, et je suis déclenchée 3 semaines en avance, malgré quelques réticences de ma part.
Le déclenchement est programmé depuis 2 semaines.
Allongée sur le dos en position gynécologique, lors de la phase d’expulsion, la première lame a rasé, et quand cette « sage »-femme l’a sortie j’ai bondi et dis « NON!! » croyant qu’elle allait couper.
Encore aujourd’hui, la relation entre mes 2 accouchements et mes deux enfants et moi sont différentes : j’ai encore du mal, malgré un suivi psychologique, à me sentir proche de ma fille aînée…
J’ai témoigné dans le livre noir de la gynécologie. Un déclenchement abusif a entrainé une grave hémorragie de la délivrance. Expression utérine, révision, décollement des membranes… et autres actes non consentis.