Je subissais une mutilation du sexe.

Allongée sur le dos en position gynécologique, lors de la phase d’expulsion, la première lame a rasé, et quand cette « sage »-femme l’a sortie j’ai bondi et dis « NON!! » croyant qu’elle allait couper.

Elle a voulu me « rassurer» en me disant que c’était juste pour qu’elle y voit plus clair.

J’ai baissé la garde, allongée sur le dos, les jambes écartées, « l’origine du monde » exposée devant ces femmes et ces hommes qui n’écoutèrent cette nuit là que les leçons bien apprises sur la façon la plus adaptée d’accoucher une femme et de mettre un bébé au monde et les années de conditionnement à la peur de l’enfantement.

La seconde lame qu’elle a sortie, a sectionné mon sexe.

Une entaille pour « prévenir » d’une hypothétique blessure plus profonde. Une entaille qui n’est toujours pas cicatrisée et qui s’apparente à une mutilation.
Un protocole bien rodé… et si seulement c’était le seul….😓

1866
Gustave Courbet. Sous le pinceau de cet homme et aujourd’hui le regard de million de personnes, cette œuvre d’art, si magnifiquement représenté, dans toute sa beauté et sa puissance.

Libérons la parole. STOPPONS ces actes. La femme d’aujourd’hui doit pouvoir se sentir en sécurité, soutenue dans ses choix pour exercer le plus beau et puissant pouvoir et trésor de l’humanité : celui de mettre au monde les bébés.

23h56
J’enfantais mon premier enfant / Je subissais une mutilation du sexe.

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