Je ne retournerai jamais chez un gynécologue sans la présence de mon compagnon

Premier rendez-vous chez ce gynécologue. Je lui indique que je viens pour des douleurs invalidantes durant les règles. Je me déshabille puis m’installe sur le siège.

« Oh elle est toute bronzée ! » s’exclame t-il en regardant ma zone intime (j’avais une trace de maillot de bain).

J’ai été abasourdie par cette réflexion et n’ai rien osé répondre. J’ai trouvé la palpation de la poitrine très insistante contrairement à toutes celles que j’avais pu subir par le passé. Une fois retourné à son bureau, il me présente la boîte de la toute nouvelle pilule, placée à portée de main, en me disant que c’est la seule solution. À part le fait de faire plein d’enfants.

Car lui a une amie qui ne s’est jamais sentie aussi bien que depuis qu’elle en a… je lui précise ne pas vouloir d’enfant à ce jour et ne pas souhaiter prendre la pilule. Il me l’a prescrit quand même en me disant que c’est bien de vouloir être dans le « naturel » mais que quand il s’agit de santé, là la question ne se pose plus. Sauf qu’à l’examen, il m’a affirmé que tout était normal (endométriose diagnostiquée quelques mois plus tard par IRM). Je suis ressortie de cet examen choquée. J’ai à présent une colère envers certains professionnels du corps médical. J’appréhende les prochains examens gynécologiques, qui ne se feront pas chez ce professionnel en fin de carrière. Je ne retournerai jamais chez un gynécologue sans la présence de mon compagnon pour me « protéger » de ce type « d’agression » car c’est comme cela que je l’ai vécu.

Faites entendre la voix des victimes

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