J’ai témoigné dans le livre noir de la gynécologie. Un déclenchement abusif a entrainé une grave hémorragie de la délivrance. Expression utérine, révision, décollement des membranes… et autres actes non consentis.
Transfert en hôpital, 2 jours en salle de réveil, aucune prise en charge. J’ai failli y passer et la seule chose qu’a trouvée à me dire le gynéco est que s’il avait fallu recommencer on aurait tout fait pareil.
Merci culpabilité… adieu 2e bébé… J’ai appris plus tard que les doses d’ocytocine (de synthèse -ajout webmasteure-) étaient trop élevées et l’utérus n’a pas pu se contracter.
J’ai pu envisager une autre grossesse (et j’ai eu d’autres violences d’un autre style) et remonter les pentes du SSPT .
Aujourd’hui j ai à cœur d’accompagner des personnes ayant pu vivre des post-partum douloureux, ou des traumas liés à la grossesse ou l’accouchement.
Je sais que l’on peut en sortir plus forte et plus grande.
L’ocytocine pendant l’accouchement est responsable d'hémorragies du post-partum
En Février 2012, le CIANE fait un communiqué de presse intitulé « Etude INSERM : l’ocytocine pendant l’accouchement est un facteur de risque indépendant d’hémorragie grave ».
Il revient sur une étude menée par l’INSERM pendant 2 ans en 2004–2006 et qui a mis en évidence une augmentation significative des hémorragies du post-partum (HPP) graves lorsqu’on administre de l’ocytocine pendant l’accouchement.