Je me suis rendue le 14 juillet 2001 à l’hôpital d’Albi (81) pour de violentes douleurs abdominales et des pertes de sang marrons abondantes.
J’étais accompagnée de mon copain qui a été écarté à l’arrivée.
La première sage-femme m’a posé des questions sur ma vie sexuelle, a été très suspicieuse quand je lui ai dit que mon copain et moi n’avions pas de rapport sexuel et ne m’a pas cru quand je lui ai affirmé être vierge.
Idem pour le gynécologue qui m’a ensuite examiné.
Il était lui aussi condescendant et ironique sur le fait que je n’ai pas de rapport sexuel avec mon copain, des commentaires déplacés à ce sujet ( » c’est votre copain et vous ne couchez pas ensemble ? » « et ça lui va à lui ? » etc) il était méprisant.
J’avais 20 ans c’était inconcevable pour lui que je n’ai pas de rapport sexuel.
Sans s’expliquer quoi que ce soit il m’a demandé d’enlever ma culotte, m’a faite semi allongé et m’a introduit sans ménagement une sonde pour me faire une échographie.
À mon cri de douleur et à mes larmes il a compris « mais vous êtes vierge ? »
Je n’en ai jamais parlé.
J’ai eu du mal à avancer et à avoir confiance quand on a commencé à avoir des rapports avec mon copain.
Ça a gâché ma sexualité une grande partie de ma vie.
J’ai compris seulement récemment avec la libération de la parole sur les VOG qu’il s’agissait de violences et d’un viol…