Je vais tenter d’être concise. Cela s’est déroulé sur plusieurs semaines/mois.
Je suis allée consulter ce médecin généraliste suite à une infection urinaire que je trainais depuis un moment. Mon médecin habituel n’étant pas disponible pour une longue durée, j’ai été un peu en errance médicale. J’allais là où on m’acceptait et là où, dans l’urgence parfois, je me retrouvais.
La douleur étant constante au niveau de la vulve, je finis par trouver une médecin qui est OK avec les DIU sur les nullipares. Je la choisie car je n’ai pas envie d’être jugée ni que l’on mette tout sur la faute du DIU.
Lors de la première consultation, je lui transmets toutes les analyses, échos etc… Elle me dit d’un coup que j’ai des chlamydias. Elle me montre mon dépistage datant d’un mois et demi avant, qui m’avait été décortiqué par le directeur du labo, et il était passé entre les mains du cabinet de mon médecin traitant. On m’avait rassuré sur le taux de mycoplasme en m’expliquant que ce n’est rien du tout. Elle me dit alors qu’en réalité ce sont des chlamydias… Elle me donne un traitement pour moi et mon copain. Je lui dis tout de même que je ne comprends pas comment j’ai pu les attraper et qu’au vue de tous les antibiotiques pris depuis le début elles auraient dû être parties, surtout que mes ECBU étaient neg.
Elle m’explique que cela peut rester en dormance pendant des années puis ressortir, que ça peut faire 5 ans que je les ai mais jamais détecté malgré un dépistage annuel. Je lui parle alors du DIU en panique… Les séquelles sur les trompes, que je souhaite des enfants… Elle m’explique qu’il va falloir retirer le DIU, le changer et faire un frottis (dont j’ai eu les résultats 6 semaines après qu’elles les ai reçus, deux semaines après avoir téléphoné chaque semaine au labo. Pour tout le monde il était normal que je n’ai pas mes résultats 8 semaines après bref).
Je ressors en pleurs…
La consultation suivante elle me retire le DIU (pose indolore de celui-ci quelques années auparavant).
On ne m’explique pas ce que l’on me fait vraiment.
Elle va par la suite poser le nouveau DIU. Elle pose une pince de pozzi pour tirer le col. Elle ne m’a pas du tout averti de cette procédure différente de celle subie la première fois.
J’ai mal mais je serre les dents.
Là elle commence à trifouiller avec l’appareil pour mesurer la profondeur de l’utérus. Elle va pour poser le DIU et je hurle. Une douleur atroce. Je fais un malaise. Elle bascule la table en arrière. Me couvre avec un linge.
S’en est suivi 3 semaines de règles en continu. Et une hanche bloquée régulièrement.
Lors de ma dernière visite elle me reçoit et me dit « Alors ça y est ? Vous n’êtes plus le mouton noir de votre relation. »
J’ai appris par la suite que je n’avais jamais contracté les chlamydias.
Que mes douleurs étaient dû à autre chose que la kiné a remis en place. L’ostéo m’a remis en place la hanche qui m’a fait souffrir pendant près d’une année.
Qu’il n’était pas nécessaire de retirer le DIU dans un cas de chlamydias si c’est contracté après la pose. J’ai pas la suite fait une salpingographie afin d’être rassurée sur l’état de mon utérus et de mes trompes, n’ayant pas été rassurée par le médecin.
La pince de Pozzi est-elle systématiquement nécessaire pour poser un DIU ?
Non. Il existe une autre technique, voici l’explication en vidéo et n’hésitez pas à la montrer au professionnel de santé avant la pose en spécifiant que vous ne voulez pas de la pince. Car OUI, le col est sensible !
Une réponse
Bonjour,
Il y a quelques semaines, j’ai pris rdv auprès d’une nouvelle gynécologue pour retirer mon stérilet et en mettre un nouveau. C’est mon 3eme mais cette fois, je change pour un hormonal. Je suis nullipare, on me pose un miréna sans me prévenir qu’il est plus grand que mon ancien stérilet en cuivre. La gynécologue ne me fait pas tousser pour retirer le stérilet et utilise des pinces de pozzi pour la pose du nouveau. Douleur intense et j’ai eu pour seule réponse : il ne faut pas serrer les fesses Madame car ça m’oblige et réaliser une nouvelle fois l’acte chirurgical » tout en me mettant une espèce de claque sur les jambes comme si j’étais une vache. Je suis sortie du cabinet presque en pleurs et avec les jambes en coton.