Le 10 août 2020, le gynécologue qui m’a fait mon amniocentèse suite à un test sanguin positif à la trisomie 21, nous a reçus à peine 10 minutes pour nous annoncer froidement, sans nous regarder, que notre bébé était bien trisomique. Il nous a imposé plus de 3 semaines d’attente pour nous donner les résultats alors qu’il avait des premiers résultats d’analyse au bout de trois jours.
Mon conjoint s’est permis de lui demander comment c’était possible que le bébé soit trisomique alors que les échographies étaient excellentes (notamment la clarté nucale) et que le tri-test était bon.
Ce cher monsieur lui a brutalement répondu « mais qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? »
Ensuite il s’est tourné vers moi et m’a dit « bon, on organise quelque chose ? ».
Il a fallu qu’on insiste pour avoir une échographie poussée avec un spécialiste pour pouvoir faire un choix avec tous les éléments en main.
Sachant que ce même monsieur nous avait refusé l’échographie du 2e trimestre parce que, je le cite, « ça ne servait à rien« .
Si nous n’avions pas insisté, nous n’aurions pas pu voir notre fils vivant une dernière fois avant l’interruption de la grossesse.
Et je ne parle pas du gynécologue qui m’a suivie en début de grossesse qui m’a complètement laissée tomber. Il n’a jamais pris de nouvelles. Il m’a éjectée chez son collègue pour l’amniocentese et ne s’est jamais inquiété de savoir ce que nous étions devenus.
Ces deux hommes ont ajouté beaucoup de violence psychologique dans le parcours extrêmement difficile de l’IMG.